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La vie est belle à Saigon
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21 mai 2008

Bouddhisme

drapeauLes termes hînayâna et mahâyâna apparaissent pour la première fois dans la Prajnaparamita en huit mille vers composée entre le Ier siècle av. J.-C. et le Ier siècle de notre ère. Le Bouddha y critique les bodhisattvas qui se détournent du « grand véhicule » en faveur du « petit ». Le concept est ensuite développé dans le Sūtra du Lotus : il n’y a qu’une voie, mais différents véhicules y mènent. Le triple monde du samsara est comparé à une maison en feu devant laquelle attendent trois voitures : l’une tirée par une chèvre, appelée sravakayana (véhicule de l’auditeur), une autre tirée par un daim, pratyekayana (véhicule solitaire) et une troisième tirée par un bœuf, mahayana (grand véhicule). La première est choisie par ceux qui veulent avant tout fuir le plus vite possible, la deuxième par ceux qui se réalisent d'eux-même, mais ne peuvent ou ne veulent enseigner, et la troisième par ceux qui veulent en sauver d'autres qu'eux seuls, sinon même tous les êtres. Ces trois véhicules sont clairement associés aux trois sortes de bouddha.

Bouddhisme mahāyāna
Mahāyāna est un terme sanscrit signifiant « grand véhicule » (chinois : dàchéng ; japonais : daijō ; vietnamien : Đại Thừa ; coréen dae-seung). Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de l’ère chrétienne dans l'Empire kouchan et dans le Nord de l’Inde, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.

Voici les enseignements qui distinguent le Mahāyāna:

  • La doctrine de la vacuité, suivant les sūtras dits de la prajñāpāramitā.
  • La quête de l'Éveil (non plus seulement du nirvāna) dans la motivation altruiste et universaliste de la bodhicitta, que développe le bodhisattva jusqu'à la bouddhéité complète.
  • La reconnaissance et l'actualisation de la nature-de-bouddha présente en chacun, suivant les sūtras dits du tathāgatagarbha, développée en dialectique avec la doctrine du trikāya, où le dharmakāya, «corps de réalité» des éveillés, est identifié à l'essence de tous les phénomènes manifestés. Cette perspective conduit aux enseignements et techniques du vajrayāna puis du mahāmudrā et du dzogchen.

Origine
Le courant mahāyāna émerge à partir du Ier siècle et s’affirme au IIe siècle en Inde du Nord et dans l’Empire kouchan presque simultanément. Le processus exact de sa formation n'a pas encore été éclairci; des notions et pratiques issus des cultures non-indiennes ayant influencé le bouddhisme d'asie centrale ont dù jouer un rôle. L’école madhyamaka fondée au IIe siècle par l'Indien Nāgārjuna st son disciple Aryadeva, dont l’influence sera très grande, est la première école proprement mahāyāna, suivie de l'école yogacāra fondée au IVe siècle par les Gandharais Asanga et Vasubandhu, disciples de Maitreyanātha.

Diffusion
Le mahāyāna connut au cours du premier millénaire de l’ère chrétienne une phase d’expansion qui le diffusa tout d’abord en Asie centrale, puis dans tout l’Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est. La contre-réforme brahmanique en Inde et l’expansion de l’Islam le firent reculer dès le VIIe siècle en Inde et en Asie centrale. En Asie du Sud-Est, il fut progressivement supplanté par le theravāda ; il y a presque disparu aprè
s le XVe siècle, à l’exception de la diaspora chinoise et du Vietnam, plus influencé par le bouddhisme chinois.
De nos jours le « grand véhicule » domine nu
mériquement le « petit ». Il est surtout présent en Inde du Nord, en Chine et dans le Sud-Est asiatique (Chan et Jingtu) - Vietnam, en Corée (Son, notamment l'école Chogye), au Japon (Zen, Tendai, Nichiren, Terre pure, néobouddhisme).
Le vajrayāna qui en
est dérivé est présent au Japon (Shingon et certaines formes de Tendai), ainsi qu’au Tibet, dans les régions voisines (Ouest chinois, Bhoutan, Népal) et en Mongolie, sous forme de lamaïsme empreint d'hindouisme, de chamanisme et d'une magie propre aux peuples tibétains. La grande majorité des nouveaux bouddhistes issus de régions où ce courant spirituel est d'introduction récente choisissent une forme mahayana, tantrique ou zen en général.

Bouddhisme hīnayāna
Hīnayāna ou « petit véhicule », est un terme sanskrit couramment employé pour désigner le bouddhisme theravāda et les écoles anciennes, bien que cet emploi soit parfois contesté, en particulier par les pratiquants du theravāda même. Le terme désignait à l’origine une perspective individuelle (par opposition à universelle) de la libération, et non un courant défini. Par la suite, il a été appliqué par les pratiquants du bouddhisme mahāyāna ou « grand véhicule » à tous les courants qui semblaient privilégier comme but de la pratique la libération individuelle plutôt que la libération universelle de tous les êtres, et dont le seul survivant actuel est le theravāda. Ce terme peut parfois avoir une connotation péjorative, définissant le hīnayāna comme « égoï
ste » par rapport au mahâyâna « altruiste ».
Ce véhicule est répandu au Sri-Lanka, en Birmanie, au Cambodge, au Laos, en Thailande et un peu en Inde.

Source : wikipedia.org

GoldenBouddha
Golden Buddha de Bangkok - 5,5 tonnes d'or massif

beaucoupdebhouddas
Photo prise à Ayutthaya - capitale thailandaise de 1351 à 1767

- Site internet: Les Textes de référence du Bouddhisme

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